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27 décembre 2013

Cross de Plouguenast. Hochart : la douanière volante

Cross de Plouguenast. Hochart : la douanière volante

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Douanière en Alsace, Claire Hochart s'est imposée chez les espoirs à Plouguenast, dimanche dernier. Photo Alain Auffret

27 décembre 2013Agrandir le texteL'article au format PDFImprimer cet articleAjouter cet articleEnvoyer l'article à un ami

Elle est venue d'Alsace pour remporter la catégorie Espoirs et terminer deuxième du général. Un retour au pays qui fait du bien. Même si elle est licenciée au Saint-Louis Running Club (68), Claire Hochart n'était pas en pays inconnu dans la boue de Plouguenast.

Née à Dole (Jura), la jeune femme est arrivée en Bretagne en 1998. Et c'est à Saint-Brieuc qu'elle s'est lancée dans la course à pied. « J'ai un papa très sportif, il a beaucoup couru et m'a donné envie de tenter l'expérience. Les résultats sont venus assez rapidement. Mais ce n'était pour moi qu'un dérivatif, car j'ai toujours privilégié les études. »Devenue douanière, elle a été mutée à l'autre bout de la France, dans cette région sud du Haut-Rhin, appelée « pays des trois frontières », où Suisse, Allemagne et France sont intimement imbriquées, invitant à toutes sortes de trafics. De fait, le travail ne manque pas pour la douane volante, depuis que toutes les frontières sont tombées, les dernières étant celles avec la Suisse.

Plaisir de courir

Claire n'en a pas pour autant délaissé l'entraînement, puisqu'elle s'y astreint quatre fois par semaine. Sur route, essentiellement, où elle vient de remporter les 10 km d'Héricourt (Haute-Saône) : « Je me suis qualifiée pour les championnats de France de semi-marathon, je n'irai pas pour la gagne, mais tout simplement pour le plaisir de courir. Comme ici où, malgré quelques jours de vacances, je n'ai pas pu m'empêcher de participer. Je ne suis pas une habituée des cross-countries et j'étais au maximum. La boue était très collante et j'ai terminé très fatiguée. Mais finir deuxième de l'épreuve est une vraie satisfaction ».Celle qui se languit de la mer, qui l'a toujours attirée, sera bien obligée de se faire une raison. Passées les fêtes de Noël, elle repartira dans les froideurs alsaciennes avant le nouvel an.« Le travail m'appelle et les chances de me rapprocher de ma Bretagne sont très minces. Le boulot, c'est là-bas. Alors, je cherche mon plaisir dans les loisirs sportifs, comme la randonnée, le cheval, le VTT ou la natation. Mais vous savez, c'est une jolie région aussi ! »

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